• Connaissez-vous le Bayerische Landeszentrale für politische Bildungsarbeit? Cet organisme assure la promotion et la diffusion de l'histoire de la Bavière et de l'Allemagne auprès du large public, mais aussi des professeurs (école et université). Il propose un service particulièrement intéressant. Chaque habitant de la ville de Munich, indépendamment de sa nationalité, a le droit de choisir dix publications "grises" par an (en allemand) et par personne, dans la liste fournie sur le site internet. A ces ouvrages, il peut également rajouter sans limite des publications "jaunes" (aussi en allemand). Pour bénéficier de ce service vous devez vous munir de votre pièce d'identité, mais aussi d'une attestation de domicile.  Vous remplirez sur place un formulaire très simple dans lequel l'administration vous demande votre nom, prénom, adresse, profession.

    Certains ouvrages sont réservés aux seuls enseignants. Cela est précisé dans le descriptif du livre. Par ailleurs, vous trouverez en ligne le contenu de certains ouvrages. Vous devez v ous rendre sur place pour aller chercher vos livres. La nouvelle adresse est  :

    Praterinsel 2
    80538 München

     Maintenant que vous avez le mode d'emploi, BONNE LECTURE! 

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  • L’Ouest américain a fourni les plus fameux pilleurs de banques et de diligences au XIXe s. Jesse James et Butch Cassidy évoquent la conquête de l’Ouest, la ruée vers l’or, la guerre de Sécession, le grand banditisme. Issus de familles pauvres ou instables, leurs aventures sanglantes ont partagé les populations entre la haine et l’admiration. Encore aujourd’hui certains voudraient voir en ces hommes les Robins des bois des Temps Modernes, désireux de répartir les richesses prises aux banques. Nous oublions bien souvent que la répartition de ces richesses visait avant tout leur propre porte-monnaie.

    Actuellement nous vivons une autre période de grand banditisme. Les pilleurs de banque ne s’appellent plus Jesse James ou Butch Cassidy, mais les propres patrons des banques qui ont investi sur des transactions financières douteuses. Alors que leurs compétences sont discutées, ils partent avec leurs indemnités de départ. Démission ou renvoi, qu’à cela ne tienne ! Ils partent avec leur « parachute doré » de plusieurs millions. Chapeau, messieurs ! Pauvres travailleurs que nous sommes, jamais nous avons réussi à faire admettre à nos patrons une telle négociation. Nos semaines de congés payés qui ont été une victoire à nos yeux ne sont qu’un fétu de paille, victoire de gagne-petits sans ambition certainement. Que dit alors le shérif devant un tel braquage ? Rien. Le shérif reste muet. Le banditisme d’aujourd’hui n’est pas celui d’hier. De la poudre, du sang et des larmes telle était la vie des bandits de grand chemin. Les shérifs emboîtaient alors le pas de leurs ennemis pour les soumettre à leur justice. « Pendez-les haut et court », disaient-ils alors. Réjouissons–nous ces temps sont révolus. Nous aimerions cependant que justice se fasse. Dans les tribunaux, évidemment. Que les prétoires s’animent. Que les masques tombent. Le silence n’est qu’une petite mort. Nous laissons faire car nous admettons que le monde est injuste, mais il le sera d’autant plus que nous ne disons rien.

    Nous disons souvent que l’argent n’a pas d’odeur, cela est faux. L’argent que nous déposons dans les banques (ou celui que nous empruntons pour acheter nos maisons) a l’odeur de notre sueur, parfois mêlée à la senteur du déodorant que nous utilisons. L’argent qu’ils reçoivent à la suite de leur licenciement à l’odeur des larmes des pères et mères de famille qui perdent leur maison ou leur emploi, les cris des enfants qui voient l’inquiétude de leurs parents.

    Banquiers sans conscience qui jouent avec l’argent comme on fait flamber les allumettes. Jouer avec le feu est un jeu dangereux. A cause de ces pyromanes de la finance, nos économies sont en sursis. Politiciens aveuglés oublient leur métier de shérif. Les caméras tentent d’enregistrer les derniers râles de la bête malade de sa propre politique. Le monde marche sur la tête depuis si longtemps que l’image de Jesse James s’efface de ma mémoire pour laisser sa place à celle du patron de la Caisse d’Épargne.


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  • Sport Scheck, Sendlingerstr. 6, München

    La boutique est située non loin de Marienplatz, au coeur de la cité médiévale. Les départements se répartissent sur six étages et demi-étages,soit douze paliers au total. Pensez à prendre les ascenceurs, sinon vous aurez l'impression d'escalader la face Nord de l'Himalaya. L'organisation du magasin, construit sur deux bâtiments, donne l'impression au client de monter un escalier en colimaçon sans fin. Le magasin propose actuellement un choix très intéressant de vêtements et de matériel de ski, mais aussi d'escalade, de vélo ou encore de football. Le rayon natation est limité au minimum pour l'hiver. Il s'agit d'un matériel et de vêtements de bonne qualité, d'un coût certain. Peu de produits sont à bas prix. Les bonnes affaires néanmoins paraissent, pour la néophyte que je suis, intéressantes. Pour les amateurs de sport, ce magasin est à recommander.

     


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  • Le temps d'Halloween approche comme chacun sait. Les feuilles jaunes et rouges jonchent les trottoirs comme pour rappeler la proximité de la date. Le ciel se teinte de gris pour ne pas effrayer les vampires et revenants de tout poil. La pluie guette la moindre éclaircie pour frapper à nos portes.

    Prise d'une envie furieuse de fêter cette année Halloween, de céder à la tentation d'un lobby commercial puissant, j'ai franchi les portes de Galeria Kaufhof pensant trouver le kit essentiel de décoration. Quelle déconvenue! Le rayon n'occupe qu'un espace réduit de l'étage consacré aux vêtements pour enfants. On y trouve des peluches de qualité suspecte pour un prix modique certes mais peu ragoûtantes. Des masques d'horreur qui terrorisent ma vieille grand-mère de cent deux ans. Des déguisements pour lesquels on hésite entre une cendrillon mal fagôtée et un vampire qui aurait revêtu le costume de ballerine de sa petite soeur. Les fausses dents sauvent encore un peu le rayon. En bref, rien qui ne suscite un entousiasme débordant.

    J'appliquerai donc les conseils de ma vieille grand-mère : achetez quelques curcubitacées dont la peau présente des verrues et cloques proéminentes pour orner la table et la cuisine, des bougies blanches et oranges que nous fixerons sur des bouteilles qui habilleront notre "manoir hanté", des boîtes de conserves vidées de leur contenu et attachées à la porte et aux fenêtres pour faire un bruit de chaîne, quelques tissus noirs tendus serviront de décor... Les costumes seront laissés à l'appréciation des invités. 

    Bon Halloween

     

    P.S. On fait attention aux bougies! Les manoirs hantés s'enflamment très bien . 

     


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  • J'ignore si vous avez eu l'heureux hasard de feuilleter les pages de Libération ce matin. Mais si tel est le cas, vous avez certainement eu la surprise de constater que les photographes préparent Halloween à leur manière. Un portrait de la ministre Christine Boutin illustre un article évoquant le refus catégorique des sénateurs de modifier la loi SRU, en clair Loi sur la Solidarité et le Renouvellement Urbains. La photographie est un portrait rapproché de la ministre vue de face. Les yeux noirs, cernés de noir. Les lèvres petites et rapprochées, à peine teintées de rouge. Les cheveux sont courts et noirs. Et le visage est blanc comme la mort. Elle regarde le photographe avec un sentiment mélangé de haine, du désappointement et de fureur. Les meilleurs masques d'Halloween ne parviennent pas à ce vérisme que l'on note sur le visage de la ministre. J'ose supposer que l'horreur feinte par la ministre sur cette photo est à des lieues de celles et de ceux qui attendent un appartement pour y loger leur famille. Il est certain que pour eux Halloween n'a pas lieu que le 31 octobre.


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